SERENA AMBER WEBSTER'S TEST

SERENA AMBER WEBSTER'S TEST

Code:: On était samedi. Enfin. Le soleil matinal de New York venait de se réveiller, et il était temps que ses habitants en fassent de même...

...mais c'était mal connaître le soleil que de lui attribuer une vue incomplète sur ce qui se passait réellement dans le "Big Apple". Bien que certains étaient effectivement encore en train de se prélasser dans leurs draps de soie, humant avec délice la petite brise qui se faufilait dans leur chambre de l'hôtel cinq étoiles où ils avaient résolue de passer la nuit pour cause de quelques grammes d'alcool en trop, et attendant que le compagnon du One-Night-Stand de la nuit dernière daigne enfin à sortir de la salle de bain, d'autres avaient été bien plus matinal. Légère, preste, revêtue d'un petit débardeur de couleur crème à fines bretelles signé Anne Fontaine, d'un short assorti à la couleur de ses longs cheveux bruns, presque noirs, attachés en un épais palmier -une queue de cheval haute- et l'Ipod rouge pétant attaché y étant fermement attaché, Serena Webster s'engageait en footing sur le premier sentier de Central Parc.

C'était ainsi que la jeune fille de maintenant dix-sept ans commençait ses week-end, par le footing du matin. Une de ces habitudes qui peuvent sonner cruches ou encore complètement ringuardes mais pour Serena Webster, les "on dits" et autres rapports de conduite lui passaient royalement par la tête. De plus, sa position dans la hiérarchie sociale lui permettait de se jouer des "normes": au lieu de se moquer d'elle, certains de ses camarades s'empresseraient de lui emboîter le pas.

As Hanover Eye once put it:

"It's a luxe life...but someone's got to live it!"

Il faisait beau, Central Parc à moitié désert et dans ses oreilles, Hoku entammait le refrain de "Perfect Day".

Serena était totalement déconnectée du temps; elle ne savait ni quelle heure il était, ni si ses parents -et en particulier sa mère!- commençaient à s'inquièter. Une des rares des parents d'élèves de l'Hanover Private School de Manhattan à se préoccuper des allers-et-venues de ses enfants! En effet, il était de notoriété publique, voir d'une certaine hygiène de vie que dans la fameuse Upper East Side, on laissait les jeunes complètement livrés à eux-mêmes -à condition qu'ils sauvent les apparences. Et de cela, les jeunes d'Hanover étaient experts. Même Serena, qui était l'exemple même de la fille posée et raisonnable, ne dérogeait pas à cette éthique de vie, bien que ses parents étaient un peu plus étouffants que ceux des autres.
Aussi, la jeune fille connaissait ses limites: n'étant pas une grande adepte des pertes de consciences que lui produisait plus d'un verre de Champagne -bien qu'étant à de nationalité française!- elle évitait avec soin de perdre les pédales et de se laisser complètement aller. De plus, Serena était de celles qui refusaient les aventures d'un soir; pourtant, elle savait parfaitement que c'était précisément ce genre de caractéristiques qui allaient lui arriver...

Mais...n'avait-je pas mentionner que Serena Amber Webster ne faisait qu'à peine arriver à Manhattan? Quelle erreur de ma part!

En effet, John Webster, accompagné de sa femme Agnès et de leurs deux enfants Sean et Serena, venaient tout juste de trouver un bel appartement au cinquième étage d'une résidece privée située au Sud de la Fifth Avenue. Avant cela, la famille Webster résidait à Paris, dans le 16e arrondissement et les deux jeunes gens avaient été envoyé l'un au Lycée Louis Le Grand, l'autre au lycée Henri IV en fonction des préférences scolaires de chacun. Leur vie, sinon d'être paisible, avait bénéficié de tous les agrément que la capitale française présentait; de plus, Serena de même que son frère, avaient été elevés dans le bilinguisme le plus général de sorte qu'à dix-spet ans, les deux jeunes gens maîtrisaient anglais et français avec la plus grande des facilités.
Mais John Webster avait, depuis un certain temps, un peu le mal du pays. Bien que marié à la plus jolie des décoratrices qui soit, Agnès Fontanges, il était resté New Yorkais de cœur. Aussi, ce ne fut pas avec un certain sentiment de miracle qu'il acceuillit sa lettre de mutation. John Webster était en fait entraîneur de football et, las de cotoyer les clubs français qui sentaient doping et racisme plus qu'autre chose, il ne se fit pas prier longtemps lorsque l'on lui proposait le poste d'entraîneur de l'équipe d'une école privée dans le quartier chic de Manhattan.
Et même si Serena n'était pas enchantée de quitter son Paris, elle s'était dit que ce dépaysement serait une expérience de plus.

Soudain, Serena sentit son portable vibrer dans la poche droite de son short. L'écran indiquait

"MAMAN CALLING"

. Elle défit un de ses écouteurs et décrocha.

"Allô Maman?
- Allô ma Chérie? C'est Maman.
- Merci, je suis au courant. Qu'est-ce qui se passe?
- Ne rentre pas trop tard s'il te plait. Je voudrais qu'on aille ensemble acheter tes fournitures pour Lundi. C'est ton premier jour d'école après tout...
- Maman! J'ai plus 7 ans! Je peux aller faire ça toute seule; et si tu veux, j'enmène Sean en guise de garde du corp.
- ....
- Maman? Tu es là? Allô? AAAAlôôô?!"

La communication était coupée; résignée, Serena fit demi tour. Le footing était fini, ainsi que son petit moment de liberté...

{TEST REUSSI}

Ton perso est déja prit, envoie moi un mp pour me dire si tu changes de perso!

Je Verouille