Test de Trischa Von Burden

*Swedish charm* Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 06/05/2008

On était samedi. Enfin. Le soleil matinal de New York venait de se réveiller, et il était temps que ses habitants en fassent de même... Ce qui était loin d'être un souci dans une ville telle que New York, ville qui ne dort jamais. Et effectivement, aux alentours des six heures et demie du matin, la grosse pomme était un gigantesque carrefour où se croisaient fêtards du vendredi soir impatients de regagner leur lit ( ou, pour les plus courageux un after !) et travailleurs en tout genre (de l'éboueur à l'homme d'affaire en passant par la nourrice). Oui, New York était toujours en éveil et ce quelque soit le jour, la circulation et les conditions climatiques.

Trischa, elle, ne délaissa ses draps que trois longues heures plus tard. Une douche, une inauguration d'une nouvelle petite robe/pull bleu vintage, deux cafés et six cigarettes plus tard, la jeune fille était fin prête pour se lancer dans l'agitation et bousculades des rues de New York.

Autre caractéristique de la Grosse Pomme, elle a beau être l'une des mégalopoles les plus peuplées au monde, on trouve néanmoins toujours le moyen de tomber à chaque coin de rue sur la dernière personne que l'on a envie de voir. Il était pourtant là, un certain Dimitri alias ce pauvre mec qu'elle avait lâchement abandonné dans son spacieux appartement donnant sur Central Park après une nuit torride. Tout çà c'était une fois de plus le résultat d'une soirée bien arrosée passée dans une boîte huppée de New York. Oh bien sûr il avait tout pour lui ce Dimitri, une belle gueule qui s'accompagnait d'un accent slave et puis j'allais oublier : quelques charmants millions sur son compte en banque. Dans toute production hollywoodienne, Trischa aurait dû en tomber éperdument amoureuse, ils se seraient fiancés dans les six mois suivants leur rencontre et sans avoir le temps de dire ouf il se seraient retrouvés avec une jolie propriété dans une banlieue chic américaine et trois bambins sur les bras. Mais nous étions à New York, et à New York, la vie, c'est comme une cigarette : d'abord on tire, ensuite on écrase. Ceci dit, maintenant qu'elle l'avait face à elle, elle se trouvait dans une position assez délicate. Trischa avait pendant l'espace de quelques secondes feinter de ne pas l'avoir vu mais c'était sans compter sur Dimitri qui lui, l'avait bel et bien vu...

|| TEST REUSSI ||

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